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54620 DEFENSE D'AFFICHER

  LES MURS MURMURENT

utopie

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24 août 2019

Gilets jaunes 24 août 2019

 

Gilets jaunes Chalecos amarillos yellow vests 24/08/2019

Explore this photo album by Gérald Masnada on Flickr!

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Samedi 24 août, un jour avant la libération, rendez-vous métro Bir Hakeim. Les gilets jaunes fondent sous le soleil aussi vite que les glaciers d’Islande. De moins en moins nombreux au départ de l’acte 41, quelques-uns s’en désespèrent et se demandent vraiment s’il faut continuer le combat ? 
Quel combat ? C’est la question. 
J’en discute avec A. un ouvrier agricole de Normandie qui vient du calvados presque tous les samedis. Le pouvoir d’achat n’est plus la revendication principale, on en parle presque plus. Je lui fais remarquer que les gilets jaunes présent ici étant principalement d’île de France, les « sans dents affamés » caricaturés par les merdias sont très minoritaires. Ce ne sont pas eux qui consomment des cafés à plus de 2€ en terrasse mais bien des parigots, dont je fais partit, je ne me déguise pas. Mais attention ces nouveaux feux qui s’allument ne s’éteindront pas avec du pognon offert généreusement par le gouvernement car ces gilets jaunes récalcitrants ne font pas la mendicité. Ils tapent dans le systémique et c’est difficile d’acheter. Les politiques ne sont toujours pas les bienvenues dans leur mouvement libre et indépendant. 
Photo de famille devant la tour Eiffel avant le départ ou chacun exhibe sa revendication, ADP et G7 toujours là, le homard de Ruby n’est plus au menu, oublié. 
Je remarque quelques jeunes habillés de noir un peu nerveux, ils profitent de la pause déjeuner pour se frotter avec les forces de l’ordre. Un coup de bombe, une personne à terre, quelques cris. La responsable des GJ intervient à temps et expulse ces provocateurs.
La mascotte canine « Junior », le petit chien noir affublé de jaune, s’est perdu. Son homme de compagnie l’appelle, il est inquiet. Un street-médic ramène le fuyard dans ses bras, ouf. Tout le monde connait junior depuis 41 semaines. 
Dans les rangs j’écoute et interroge les manifestants. Le cortège s’est beaucoup étoffé le long du parcours. Ces ralliements les rassurent sur la mobilisation à la rentrée. C’est certain ils seront toujours là en septembre même si Macron ne le veut pas.

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